Les ascidies
nombre : 1300 espèces recensées.
caractéristiques synonyme,’Tuniciers’ : tunique plus ou moins rigide constituée en partie de chitine et de cellulose (tunicine). Des espèces fixées pour la plupart, discrètes, inconnues du public non plongeur mis à part les violets très difficiles à observer en plongée car très bien camouflés par de nombreux épibiontes – ils sont très appréciés des connaisseurs pour relever la soupe méridionale traditionnelle.
Dans le cas général, petites outres (environ 10 cm) ayant deux siphons opposés (ascidie solitaire : ascidie rouge), ou tapis encroûtant de petits éléments répétés, disposés en étoile sur des algues, des coquillages abandonnés. (ascidie coloniale : botrylle).
remarques les tuniciers (ascidies) sont des urochordés = ‘chorde dans la queue’ mais seulement pendant le stade larvaire pendant lequel l’animal ressemble à un poisson, ancêtre des vertébrés. Les adultes ont peu de ressemblance avec le plan d’organisation anatomique général des chordés. Attention, la ‘chorde’ des larves n’est pas segmentée, elle disparaît au stade adulte quand le têtard la perd après s’être fixé au substrat.
adaptations particulières : filtrage rapide de l’eau pour nutrition et respiration, présence de nombreux cils en mouvement sur une sorte de grillage. Débit : un volume propre par seconde en moyenne. Pas de mouvement externe apparent mise à part d’occasionnelles fermetures et ouvertures rapides et imprévisibles du siphon entrant pour en chasser des particules trop grosses, en les recrachant énergiquement.
écologie: toutes mers, tous biotopes, toutes profondeurs.
danger : Aucun danger pour le plongeur
relations trophiques : filtreurs de plancton, zoo et phyto. Peu de prédateurs.
reproduction: sexuée et, surprise, asexuée !
Sexuée hermaphrodite avec auto-fertilisation possible. Les espèces solitaires sont ovipares, les œufs sont fécondés à l’extérieur. La plupart des espèces coloniales fixées sont vivipares et libèrent des larves nageuses fixées après qlq minutes ou qlq heures, suivie d’une métamorphose très particulière : perte de la queue, retournement du corps, ouverture des siphons.
Reproduction asexuée : bourgeonnement des stolons, les individus sont réunis en touffes (claveline). Bourgeonnement des adultes : formation des colonies (fraise de mer).
évolution : reproduction asexuée un peu surprenante pour
un groupe si proche des Vertébrés : les
zoologistes le considèrent comme le groupe le
plus évolué des invertébrés (plus évolué que les
crabes ou que les poulpes).