Le blog d'Aquadomia

Retrouvez toutes nos actualités !

Préparer une plongée technique en toute sécurité

La plongée technique (ou TEK) ouvre les portes de l’exploration sous-marine avancée. Elle permet d’atteindre des profondeurs extrêmes, d’explorer des épaves, des grottes et des sites inaccessibles en plongée loisir. Mais ce type de plongée ne s’improvise pas : il requiert une formation rigoureuse, un équipement spécifique et une gestion stricte des risques.

La plongée technique (ou TEK) ouvre les portes de l’exploration sous-marine avancée. Elle permet d’atteindre des profondeurs extrêmes, d’explorer des épaves, des grottes et des sites inaccessibles en plongée loisir. Mais ce type de plongée ne s’improvise pas : il requiert une formation rigoureuse, un équipement spécifique et une gestion stricte des risques.

Comment bien préparer une plongée technique en toute sécurité ?

Dans cet article, nous allons voir comment bien préparer une plongée technique pour garantir sécurité et performance.

Que vous soyez un plongeur expérimenté souhaitant évoluer vers le TEK ou un plongeur technique cherchant à optimiser ses procédures, ces conseils vous aideront à plonger en toute sérénité.

1. Choisir le bon équipement pour la plongée technique

L’un des éléments clés de la plongée TEK est l’équipement. Contrairement à la plongée loisir, où un simple bloc d’air suffit, la plongée technique nécessite un matériel spécifique, adapté à la profondeur et au type de plongée.

Circuit ouvert vs. recycleur : quel choix faire ?
Circuit ouvert (bouteilles classiques) : Facile d’utilisation et fiable, il nécessite de transporter plusieurs blocs pour assurer l’autonomie en profondeur.
Recycleur à circuit fermé (CCR) : Il réutilise l’air expiré en régulant l’apport en oxygène, permettant de réduire la consommation de gaz, d’augmenter le temps de plongée et d’éliminer les bulles. Idéal pour les plongées profondes et les explorations d’épaves.

Backmount ou sidemount ?
Configuration backmount (blocs dans le dos) : Convient aux plongées profondes et aux plongées en circuit ouvert avec plusieurs blocs de décompression.
Configuration sidemount (blocs latéraux) : Offre plus de maniabilité, réduit la fatigue et est particulièrement adaptée aux plongées en grotte ou en épave.

Les gaz : Air, Nitrox ou Trimix ?
Nitrox (air enrichi en oxygène) : Permet de réduire la saturation en azote et d’augmenter le temps de plongée sans paliers.
Trimix (hélium + oxygène + azote) : Réduit les effets de la narcose et permet des plongées profondes plus sûres. Indispensable au-delà de 60 mètres.

Conseil : Toujours vérifier son matériel avant la plongée et faire des tests en milieu protégé avant d’utiliser un nouvel équipement en condition réelle.

2. Planifier sa plongée technique : la clé de la sécurité

Une plongée technique ne se fait jamais à l’improvisation. Elle demande une planification minutieuse pour anticiper les éventuels problèmes et garantir une remontée en toute sécurité.

Définir son profil de plongée

Quelle profondeur vais-je atteindre ?
Quel temps de plongée prévoir ?
Quels paliers de décompression respecter ?

Utilisation des tables de décompression et des ordinateurs TEK
Les tables de décompression (comme celles de Bühlmann) permettent de prévoir les paliers nécessaires en fonction des gaz utilisés.
Les ordinateurs TEK offrent une gestion dynamique des paliers en fonction de la plongée réelle, mais ne doivent jamais être le seul outil de référence.

Planifier un plan B et C
Que faire en cas de panne d’air ?
Que faire en cas de perte de palanquée ?
Quels sont les points de sortie d’urgence ?

Conseil : Toujours plonger avec un binôme expérimenté et prévoir un briefing précis avant la mise à l’eau.

3. Gérer les risques en plongée technique

Les plongées profondes et longues exposent les plongeurs à des risques accrus. Voici les principaux dangers et comment les gérer.

Les effets de la narcose
À partir de 30-40 mètres, l’azote contenu dans l’air provoque des effets similaires à l’ivresse : perte de lucidité, mauvaise prise de décision…

➡ Solution : Utiliser un mélange Trimix pour réduire la concentration en azote.

L’hyperoxie : un risque en plongée au Nitrox et en recycleur
Une concentration trop élevée en oxygène peut provoquer des convulsions sous l’eau.
➡ Solution : Respecter la pression partielle maximale d’oxygène recommandée (généralement 1,4 bar en plongée).

La décompression : anticiper les accidents
Une remontée trop rapide peut provoquer un accident de décompression (ADD).
➡ Solution : Respecter les paliers de décompression et utiliser de l’oxygène pur en fin de plongée pour éliminer plus rapidement l’azote.

Que faire en cas d’urgence sous l’eau ?
Conserver son calme et appliquer les procédures répétées en formation.
Utiliser un gaz de secours prévu dans le plan de plongée.
Avoir une redondance de matériel (deux détendeurs, plusieurs sources de gaz…).

 Conseil : Ne jamais négliger la formation continue pour garder des réflexes rapides et efficaces en cas d’incident.

La plongée technique est une discipline fascinante, offrant des possibilités d’exploration extraordinaires. Cependant, elle demande rigueur, discipline et formation pour garantir une sécurité optimale.
Avec une bonne préparation, un équipement adapté et une gestion des risques maîtrisée, chaque plongée TEK devient une expérience unique et sécurisée.
Chez Aquadomia, nous vous accompagnons dans votre progression avec des formations adaptées à tous les niveaux, du Nitrox au Trimix avancé en passant par le recycleur.

Envie de vous former à la plongée technique ? Contactez-nous dès aujourd’hui !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *