Les mollusques
nombre : 117 045 espèces répertoriées. 7 groupes, de très
nombreuses familles. Le plus important groupe après celui des arthropodes (1,7 millions) et les végétaux (375 000, marins + terrestres).
description : Corps à symétrie bilatérale non segmenté : la tête avec bouche et organes sensoriels (ocelles, rhynophores, tentacules), le pied avec sécrétions muqueuses lubrifiantes a une musculature très développée (sole de reptation.), masse viscérale contenant les organes internes. Elle est généralement protégée par une coquille calcaire secrétée par le manteau. Branchies dans la cavité palléale.
Diversité de la taille : depuis les helcions, des gastéropodes de quelques millimètres observés sur les ‘feuilles’ (thalle) de laminaires jusqu’aux calmars géants (18 mètres) des grands fonds.
Diversité de l’élégance : depuis le bigorneau noir des rochers qui n’a d’intérêt que dans notre assiette jusqu’au magnifique peigne de Vénus.
Diversité de la locomotion : depuis le déplacement imperceptible des moules qui arrachent et recréent une par une les fixations de leur byssus au substrat jusqu’aux bolides à réaction profilés pour la course, les calmars pélagiques.
Diversité de la vision : depuis la patelle qui distingue tout juste le jour de la nuit avec ses regroupements de cellules photosensibles jusqu’au poulpe dont la qualité de vision est comparable à la notre en passant par la coquille Saint-Jacques et le bénitier avec leurs nombreux vrais petits yeux en bordure de leur manteau et sans oublier notre nautile et son sténopé !
Diversité de la nutrition : brouteurs de micro algues avec radula (patelles), nettoyage les cadavres (nasses), broutage des éponges, des bryozoaires et des hydrozoaires (limaces), sans oublier les bivalves qui passent leur temps à filtrer l’eau de nos plages et l es plus surprenants, ceux
qui savent attraper au harpon un poisson trop curieux :
quelques cônes tropicaux redoutables,
très dangereux pour le plongeur !
Diversité de la reproduction : depuis les moules qui éjaculent leurs gamètes en pleine eau en laissant à la nature le soin d’organiser les rencontres, jusqu’aux accouplements mystérieux des poulpes qui savent garder leur distance et finir leur vie, ensuite, en protégeant leurs œufs.
L’hétérogénéité n’est qu’apparente : les espèces ci-dessus ne sont que des variantes d’une même structure fondamentale, l’archi-mollusque, animal mystérieux trouvé seulement dans les bouquins.
écologie: La diversité favorise l’occupation de niches écologiques très variées., On trouve les mollusque partout, dans toutes les mers, en eau douce (planorbe, moule zébrée) et même à terre : l‘escargot de Bourgogne.
remarques : Les coquilles sont toutes plus belles les unes que les autres, elles font souvent l’objet de la convoitise des collectionneurs. Spiralées pour la plupart, certaines sont coniques (patelles) en forme d’oreille (ormeaux) ou d’œuf (porcelaines).
Danger mortel: le cône textile tropical.
reproduction : les mollusques ont une seule gonade, ils se reproduisent exclusivement par voie sexuée, avec sexes en principe séparés (gonochorisme). Exception : les limaces de mer sont hermaphrodites, bien connues pour leur ‘pas de deux’.
évolution : affinités avec les vers (annélides).